L'Adoration Eucharistique
Me rendre présent à la Présence ...
L'Adoration Eucharistique
est la vénération priante
de la divine personne de notre Seigneur
Jésus Christ présent
au Très Saint-Sacrement.
Il est vivant, il veut que nous lui parlions,
il nous parlera.
Et ce colloque, qui s’établit entre l’âme
et notre Seigneur,
c’est la vraie méditation eucharistique,
c’est l’adoration.
Heureuse l’âme qui sait trouver
Jésus en l’Eucharistie,
et en l’Eucharistie toutes choses...
Regardez l'heure d'adoration qui vous est échue
comme une heure du paradis ;
allez-y comme on va au ciel,
au banquet divin,
et cette heure sera désirée,
saluée avec bonheur.
Entretenez-en suavement
le désir dans votre cœur.
Dites-vous,
« Dans quatre heures,
dans deux heures,
dans une heure,
j'irai à l'audience de grâce
et d'amour de Notre-Seigneur :
il m'a invité, il m'attend, il me désire ».
Que la confiance, la simplicité
et l'amour vous amènent donc
à l'adoration.
(Saint Pierre-Julien Eymard)
(1811-1868)
L'Heure Sainte
Jésus dit à Marguerite Marie
« Voici ce cœur qui a
tant aimé les hommes"
qu’il n’a rien épargné jusqu’à s’épuiser et se consumer pour leur témoigner son amour ; et pour reconnaissance je ne reçois que des ingratitudes par leurs irrévérences et leurs sacrilèges et par les froideurs et mépris qu’ils ont pour moi dans ce sacrement d’amour.
Donne-moi ce plaisir de suppléer à l’ingratitude autant que tu en pourras être capable. »
(Sainte Marguerite-Marie)
(1647-1690)
Pourquoi l’Adoration
Eucharistique ?
"Un doux devoir"
« C’est pour nous un devoir très doux d’honorer et d’adorer dans la sainte hostie, que nos yeux voient, le Verbe incarné qu’ils ne peuvent pas voir et qui, sans quitter le ciel, s’est rendu présent devant nous »
(Profession de foi catholique Paul VI, 1968).
Adorer, c'est répondre au premier commandement : « C'est le Seigneur ton Dieu que tu adoreras et à lui seul tu rendras un culte » (Mt 4, 10).
Faire l’expérience
de la tendresse de Dieu :
« Il est bon de s'entretenir avec Lui et, penchés sur sa poitrine comme le disciple bien-aimé, d'être touchés par l'amour infini de son cœur ».
(Ecclesia de Eucharistia, Jean-Paul II, 2003).
Un service éminent
pour l’humanité :
« Par l’adoration, le chrétien contribue mystérieusement à la transformation radicale du monde. Toute personne qui prie le Sauveur entraîne à sa suite le monde entier et l’élève à Dieu. Ceux qui se tiennent devant le Seigneur remplissent donc un service éminent ».
(Jean-Paul II à Mgr Houssiau, 1996).
Meilleur remède
contre les idolâtries :
« Adorer le Dieu de Jésus Christ,
qui s'est fait pain rompu par amour,
est le remède
le plus valable et radical
contre les idolâtries
d'hier et d'aujourd'hui.
S'agenouiller devant l'Eucharistie
est une profession de liberté :
celui qui s'incline devant Jésus
ne peut et ne doit se prosterner
devant aucun pouvoir terrestre,
aussi fort soit-il.
Nous les chrétiens
nous ne nous agenouillons
que devant Dieu,
devant le Très Saint Sacrement,
parce qu'en lui nous savons
et nous croyons
qu'est présent le seul Dieu véritable,
qui a créé le monde et l'a tant aimé
au point de lui donner
son Fils unique (cf. Jn 3, 16) »
(Benoît XVI, homélie pour la Fête-Dieu 2008).
L'adoration vécue par quelques Saints...
Saint Claude la Colombière
(1641-1682)
Il est au milieu de nous
au Saint-Sacrement.
Quelle consolation d’être
dans la maison
où Jésus-Christ habite !
Mais ne dirait-on point
que nous ignorons notre bonheur ?
Allons-nous à lui dans nos besoins ?
Le consultons-nous
dans nos desseins ?
Lui portons-nous nos petits chagrins,
au lieu de prendre
conseil de nos amis,
de nous plaindre, de murmurer ?
(Journal Spirituel 107)
Saint Alphonse de Liguori
(1696-1787)
Les instants que vous emploierez
à vous entretenir dévotement
avec Jésus-Hostie seront,
croyez-le, les plus précieux
de votre vie, les plus consolants
à l’heure de votre mort
et les plus féconds
à l’heure de votre éternité.
Si délicieux sont les moments
passés au pied de l’autel
lorsque l’âme, remplie
de foi et de tendre dévotion,
s’entretient familièrement
avec Jésus-Christ
qui est là tout exprès
pour écouter et pour exaucer !
On lui demande pardon
des fautes du passé,
on lui expose ses misères
comme à un ami,
comme à un ami
qui inspire entière confiance,
on sollicite ses grâces, son amour,
son ciel et ce sont là
autant de joies intimes.
Saint Louis Grignion de Monfort
(1673-1716)
"Que partout ma langue publie
Pendant tous les jours de ma vie
Les grandeurs du Saint-Sacrement.
Venez voir le Sauveur de nos âmes,
Venez voir son Sacré-Cœur
Brûlant d'une divine ardeur :
Ce n'est que feu, ce n'est que flamme
Ce Cœur est ouvert à toute heure
Pour se faire notre demeure
Et notre refuge assuré".
Catherine de Bar
Mère Mechtilde
du Saint Sacrement
(1614-1698)
Soyez fidèles à demeurer
en la présence de Dieu
sans vous mettre en peine
de ne pouvoir rien faire…
N’ayez point de répugnance
d’être en la présence de Dieu
sans rien faire,
puisqu’il ne veut rien de vous
que le silence et l'anéantissement.
Vous ferez toujours beaucoup
lorsque vous vous laisserez
et abandonnerez sans réserve
à sa toute‐puissance.
Soyez fidèles en ce point,
ne vous affligez pas
de vos distractions,
laissez‐les passer
et demeurez humblement
aux pieds de Jésus »
Le Saint Curé d'Ars
(1786-1859)
« Lorsque nous sommes devant
le Saint-Sacrement,
au lieu de regarder autour de nous,
fermons nos yeux et notre bouche,
ouvrons notre cœur,
le Bon Dieu ouvrira le sien ;
nous irons à lui, il viendra à nous,
l’un pour demander
et l’autre pour recevoir.
Ce sera comme un souffle
de l’un à l’autre ».
"Si nous aimions le Bon Dieu,
nous nous ferions une joie
et un bonheur de venir
passer quelques instants
pour l'adorer, pour lui demander
la grâce de nous pardonner ;
nous regarderions ces moments
comme les plus beaux de notre vie.
Quelle conclusion devons-nous
tirer de tout cela? La voici:
c'est de regarder comme le moment
le plus heureux de notre vie
celui où nous pouvons
tenir compagnie à un si bon ami."
Pauline-Marie Jaricot
(1799-1862)
« C’est au pied de vos saints
tabernacles que mon cœur desséché
par les plus rudes épreuves,
a constamment trouvé
les forces nécessaires
pour en supporter la rigueur ;
c’est là que mes combats se sont changés en victoires, ma faiblesse en courage, mes tiédeurs en ferveur, mes incertitudes en lumières, ma tristesse en joie,
mes obstacles en succès,
mes désirs en volonté,
mes antipathies, mes jalousies,
mes ressentiments contre le prochain
en ardente charité.
Tout ce que je sais,
je l’ai appris à vos pieds, Seigneur.
Recevez donc l’hommage
de tout ce que je suis,
de tout ce que j’ai,
de tout ce que je pourrais jamais penser, dire et faire de bien.»
Saint Pierre-Julien Eymard
(1811-1868)
Allez à Notre-Seigneur
comme vous êtes ;
ayez une méditation naturelle.
Épuisez votre propre fond
de piété et d'amour
avant de vous servir de livres ;
aimez le livre inépuisable de l'humilité d'amour.
Qu'un livre pieux vous accompagne
pour vous remettre en bonne voie
quand l'esprit s'égare ou quand vos sens s'assoupissent,
c'est très bien : mais rappelez-vous
que notre bon Maître préfère
la pauvreté de notre cœur
aux plus sublimes
pensées et affections
empruntées aux autres.
Vous êtes dans l'aridité, glorifiez
la grâce de Dieu, sans laquelle
vous ne pouvez rien ;
ouvrez alors votre âme
vers le ciel, comme la fleur
ouvre son calice au lever du soleil
pour recevoir la rosée bienfaisante.
Mais vous êtes dans l'état de tentation et de tristesse ; tout se révolte en vous ; tout vous porte à quitter l'adoration sous prétexte que vous offensez Dieu, que vous le déshonorez plus que vous ne le servez ; n'écoutez pas cette tentation, c'est l'adoration du combat, de la fidélité à Jésus contre vous-même.
Non, non, vous ne lui déplaisez pas ; vous réjouissez votre Maître
qui vous regarde.
Il attend de nous l'hommage de la persévérance jusqu'à la dernière minute du temps que nous devions lui consacrer.
Sainte Elisabeth de la Trinité
(1880-1906)
L’adoration, ah !
c’est un mot du Ciel !
Il me semble qu’on peut la définir :
l’extase de l’amour.
(Dernière retraite, huitième jour)
L’âme a besoin
de silence pour adorer…
(Lettres du carmel, à sa sœur Guite,
L. 210, 21 août 1904)
Qui pourrait dire la douceur de ces cœur à cœur pendant lesquels on ne se croit plus sur terre, et l’on ne voit plus, on n’entend plus que Dieu ! Dieu qui parle à l’âme, Dieu qui lui dit des choses si douces, Dieu qui lui demande de souffrir !
Jésus enfin qui désire un peu d’amour, pour le consoler.
(Journal, dimanche 12 février 1899
Il est en moi, je suis en Lui,
je n’ai qu’à l’aimer,
qu’à me laisser aimer,
et cela tout le temps,
à travers toutes choses.
(Lettres du carmel, au Chanoine Angles,
L. 177, 27 août 1903)
Sainte Faustine
(1905 - 1938)
"Tu considéreras mon Amour
dans le Saint-Sacrement.
Ici je suis tout entier à ta disposition,
Âme, Corps et Divinité,
comme ton Epoux.
Tu sais ce qu'exige l'amour :
une seule chose : la réciprocité..."
(Petit Journal, # 1769)
Mère Teresa de Calcutta
(1910-1997)
« Jésus veut que je vous dise encore
combien est grand l'amour
qu'Il porte à chacun de vous
- au-delà de tout
ce que vous pouvez imaginer.
Non seulement Il vous aime,
plus encore, Il vous désire ardemment.
Vous Lui manquez lorsque
vous n'approchez pas de Lui.
Il a soif de vous.
Il vous aime toujours,
même lorsque vous ne vous en sentez pas dignes.
Pourquoi Jésus dit-il : « J’ai soif ? »
En disant cela, Jésus dit
quelque chose de beaucoup
plus profond que simplement
« Je vous aime ».
Tant que vous ne savez pas
tout au fond de vous
que Jésus a soif de vous,
vous n’avez pas la moindre idée
de ce qu’Il veut être pour vous.
Ni de qui Il veut
que vous soyez pour Lui ».
Padre Pio
(1887-1968)
Mille ans de gloire humaine
ne peuvent se comparer
à une heure passée tendrement
avec Jésus dans le Saint-Sacrement.
« Accourez aux pieds de Jésus
dans le Saint-Sacrement ! »
« Agenouillez-vous et rendez au Saint-Sacrement
l'hommage de votre présence
et de votre dévotion.
Confiez lui tous vos besoins
ainsi que ceux des autres. »